Trends

Des solutions vidéo dans la logistique pharmaceutique La protection des données : la priorité n°1

février 11, 2020

La fabrication de médicaments, la logistique et la préparation des commandes sont des thématiques sensibles, et pas seulement en termes de sécurité. Le nouveau centre de logistique pharmaceutique à Ljubljana en Slovénie montre à quelles tâches herculéennes les prestataires de l’industrie pharmaceutique sont confrontés. Le géant pharmaceutique suisse Novartis prévoit à l’avenir d’assurer le stockage et la manutention des médicaments et dispositifs médicaux sur une superficie totale de 90 000 m² et une aire de stockage estimée d’env. 40 000 m². Mais comment parvient-il chaque jour à coordonner des milliers d’unités de stockage ou Stock Keeping Unit (SKU, unité de maintien du stock) de façon sûre et intacte ? Comment garder une vue d’ensemble sur des dizaines de milliers de mètres carrés ? Comment cartons d'expédition et boîtes à plier parviennent intacts jusqu’à leur lieu de stockage ? Qui surveille le tout et que se passe-t-il avec les données qui sont générées durant ces opérations ? Nous cherchons et trouvons les réponses à vos questions.

La fabrication de médicaments, la logistique et la préparation des commandes sont des thématiques sensibles, et pas seulement en termes de sécurité. Le nouveau centre de logistique pharmaceutique à Ljubljana en Slovénie montre à quelles tâches herculéennes les prestataires de l’industrie pharmaceutique sont confrontés. Le géant pharmaceutique suisse Novartis prévoit à l’avenir d’assurer le stockage et la manutention des médicaments et dispositifs médicaux sur une superficie totale de 90 000 m² et une aire de stockage estimée d’env. 40 000 m². Mais comment parvient-il chaque jour à coordonner des milliers d’unités de stockage ou Stock Keeping Unit (SKU, unité de maintien du stock) de façon sûre et intacte ? Comment garder une vue d’ensemble sur des dizaines de milliers de mètres carrés ? Comment cartons d'expédition et boîtes à plier parviennent intacts jusqu’à leur lieu de stockage ? Qui surveille le tout et que se passe-t-il avec les données qui sont générées durant ces opérations ? Nous cherchons et trouvons les réponses à vos questions.

La nouvelle directive relative à la sérialisation des médicaments, entrée en vigueur en 2019 et garantissant encore plus de sécurité contre la falsification, répond en partie à ces questions. Cette directive européenne connue sous le numéro EU/2011/62 (« Directive des médicaments falsifiés ») permet aux laboratoires pharmaceutiques de prendre leurs dispositions d’ici à l’année prochaine pour adopter des critères distinctifs d'identification et de sécurité individuels et uniques pour leurs médicaments. À compter de cette date, chaque unité de conditionnement d’un médicament prescrit sur ordonnance dans l'espace européen disposera d’une identité unique grâce à un code unique au monde. Cette série de chiffres sera imprimée sur chaque emballage sous la forme d’un numéro d’identification individuel en 2D, lisible à la machine. En parallèle, chaque suite de chiffres doit être déposée par l’ensemble des fabricants dans une banque de données centrale. Une fois le médicament en pharmacie, le pharmacien peut lire ces informations à l’aide d’un scanner et les vérifier sur une banque de données en ligne. Ce n’est qu’une fois les données recoupées que le médicament est jugé authentique et peut être délivré au patient.


Mondialisation : des exigences croissantes en matière de sécurité pour les spécialistes de la logistique aussi

Cette solution informatique protège à la fois les pharmaciens et les patients des préparations falsifiées. Si un spécialiste logistique veut rejoindre (délibérément) le processus de sérialisation, il doit investir dans le logiciel et matériel correspondants. De nombreuses entreprises de logistique font aujourd’hui déjà confiance aux systèmes vidéo (indépendamment de la sérialisation) pour surveiller la gestion des marchandises de valeur dans les centres de transbordement et entrepôts. Face au développement du commerce international, la vidéosurveillance devrait encore gagner en importance pour faire face aux enjeux d’une mondialisation complexe.
Le fait est que : les centres de logistique, comme celui de Ljubljana, vont partout émerger comme maillon entre les sites de productions et les marchés internationaux et continuer d’exiger de la logistique. On l’observe déjà à l’heure actuelle avec les critères stricts imposés aux spécialistes de la logistique dans un environnement avant tout très réglementé. Actuellement, près de 24 % de tous les spécialistes de la logistique travaillent dans l’industrie pharmaceutique. Les lignes directrices pour la bonne pratique de la distribution de médicaments à usage humain, abrégées BPD (Bonnes Pratiques de Distribution), ont pour eux un caractère obligatoire.


La protection des données pour la préparation des commandes aussi

Afin de concevoir des processus intralogistiques plus efficaces et plus sûrs, les systèmes de caméras modernes équipes d’un logiciel d’analyse vidéo sont le premier choix de bon nombre de sociétés de logistique. Ainsi les centres de logistique et les aires de chargement ou les processus de préparation de commandes peuvent être surveillés au sein même des entrepôts. La technique vidéo moderne peut par exemple grâce aux caméras sur l’ensemble de la ligne de préparation des commandes reconnaître des opérations de préparation[CG1]  et identifier d'éventuelles faiblesses. L’avantage du logiciel d’analyse vidéo : les cartons de médicaments erronés ou égarés peuvent être suivis, retrouvés dans l’ensemble de l’entrepôt et transportés au bon endroit grâce aux données images. Cela permet de faire le lien entre les données images et les données indiquées sur le carton. En fin de compte, en l’espace de quelques minutes, il est possible de constater en interne à quelle position et à quelle heure précise il y a eu un problème dans le processus. Un carton délibérément éloigné ou tombé du tapis roulant avec une charge de médicaments de valeur peut être rapidement retrouvé et remis au bon emplacement. Les grossistes jouissent d’une plus grande sécurité juridique avec une telle approche, puisque les systèmes, comme ceux que propose Geutebrück, peuvent être utilisés comme preuve vidéo devant un tribunal. Mot-clé sécurité juridique : les vidéos peuvent aussi être la solution idéale quand les déclarations des un-e-s s'opposent souvent aux déclarations des autres et que le pharmacien et le grossiste sont tous deux dans leur bon droit. Une vidéo peut également servir à prouver l’envoi au pharmacien conformément aux règles. Cela ne permet certes pas d’acheminer le médicament recherché plus rapidement au patient, mais facilite la clarification des choses, suscite la confiance entre toutes les parties concernées et aide à déceler les erreurs dans le processus.

Le facteur humain, la plus grande faiblesse du système
Toute personne utilisant un système vidéo dans un centre de logistique doit, outre les règles régissant le secteur de l’industrie alimentaire ou pharmaceutique, doit porter plus d’attention à la protection des données et au traitement des données à caractère personnel. Le facteur humain est en effet la principale faille d’un système, indépendamment du niveau d'automatisation des centres de logistique et entrepôts. La protection des données à caractère personnel est un incontournable, sauf en cas de faute volontaire ou d’inadvertance. C’est pourquoi, tous les fournisseurs de solutions vidéo qui ont pensé leurs systèmes de façon à permettre une configuration simple de l’environnement logiciel et matériel, sont sûrs d'avoir fait le bon choix. Concrètement, cela signifie que des zones spécifiques des processus intralogistiques peuvent être visibles ou masquées facilement en cas d’autorisation de l’utilisateur correspondant. L’utilisateur autorisé précise en outre quelles données devront être enregistrées et comment procéder avec les résultats des recherches. Des paramètres tels que l’export de donnée ou le traitement des données effacées doivent être définis de manière tout aussi détaillée à l’aide d’une bonne solution logicielle. L’installation en bonne et due forme est par conséquent la condition essentielle à l’utilisation conviviale des solutions vidéo, en toute conformité avec la protection des données. En bref : Qui s’aligne sur les normes strictes de l’environnement réglementé de l’industrie pharmaceutique fait le nécessaire aujourd’hui et demain.


Des partenaires certifiés maîtrisent la technique

C’est pour cette raison que l’on doit toujours être attentif au choix du partenaire, du fournisseur et du prestataire technique : les sociétés qui proposent des solutions vidéo pour les centres de logistique de l’industrie pharmaceutique doivent le cas échéant faire appel à des partenaires certifiés. Car si des systèmes vidéo sont utilisés sur le site d’un sous-traitant ou chez un grossiste pharmaceutique, il faut être particulièrement attentif à l’utilisation faite des systèmes et veiller à ce que les installations soient conformes à la protection des données. C’est seulement ainsi que les exigences strictes en matière de sécurité seront prises en compte dans l’environnement sensible réglementé de l’industrie pharmaceutique. Les prestataires certifiés connaissent si bien le logiciel et le matériel qu’ils sont en mesure d’effectuer une installation par exemple seulement à partir des caméras activées ou de celles qui fournissent des images pertinentes pour le processus du client. Cela implique aussi des compétences et fonctionnalités comme l’installation du « masquage des zones privées » pour configurer la pixellisation de zones ou visages (voir image). À l’ère de la numérisation et de la mondialisation, une bonne technologie est la clé de voûte permettant de répondre aux exigences des marchés. Elle est au moins tout aussi importante que le choix du prestataire : seuls peuvent subsister dans le contexte mondial de la logistique pharmaceutique ceux qui ont des partenaires capables d’adapter le logiciel et le matériel aux réalités du secteur et aux normes de sécurité actuelles en matière de protection des données.


Retour